Aujourd’hui, je rencontre Vadrouille, 8 mois, et ses humaines. Pendant nos discussions, elles me confient qu’on leur a dit :
« Oui, comme c’est un Border Collie, elle sautera toujours sur les gens, vous ne pourrez rien y faire. »
ou encore :
« Oh, l’entente entre votre Chihuahua et votre Border ? Ça ne se fera pas, ce ne sont pas des races compatibles ! »
Or, en une seule séance, Vadrouille commençait déjà à faire attention à son corps et à ne plus sauter. De plus, les deux chiennes se déplaçaient tranquillement sur le terrain, chacune vaquant à ses occupations.
Alors pourquoi entend-on si souvent toutes sortes de préjugés sur certaines races de chiens ?
Tout d’abord, il est vrai que les chiens ont été sélectionnés et reproduits pendant des dizaines, voire des centaines d’années, pour nous aider dans notre quotidien : conduite ou garde de troupeaux, chasse, protection de la maison, etc. Par conséquent, certaines races ont forcément des prédispositions. Par exemple, les Border Collies, Bergers Australiens, et autres chiens de troupeau, ont plus de mal à se gérer face au mouvement. Les Épagneuls, Beagles ou Fox Terriers, quant à eux, peuvent avoir plus de difficultés à se contrôler lorsqu’ils détectent une piste ou un gibier.
MAIS, cela ne signifie pas que le Border Collie se jettera sur tous les vélos qu’il croise pour les arrêter, ou que le Beagle s’enfuira à la première occasion. Ces comportements seront simplement des points sur lesquels il faudra être plus vigilant et probablement mettre l’accent lors de l’apprentissage.
Tous les chiens sont capables d’apprendre, chacun à leur rythme. On voit même des Chihuahuas pratiquer le mordant, par exemple !
Et vous, quels sont les préjugés dont vous avez été victimes avec votre chien ? Ou ceux auxquels vous avez longtemps cru ?
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